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12 mai 2012

LA CREATION D'UNE AGENCE NATIONALE DE l'ENFANT ET DU JEUNE ADOLESCENT

 le projet: DE L'AGENEJA

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10 février 2012

VIE D'UN ENFANT----VUE D'UN ADULTE

Goma : les cours en langage des signes

              changent la vie des

              élèves, sourds ou non

Dans une école de Goma, les cours sont dispensés en langage des signes à des sourds-muets ainsi qu'à des élèves entendants. Cette mixité profite aux études des élèves handicapés auditifs et favorise leur intégration dans la société, épaulés par des camarades non atteints de surdité.

Dans la cour de récréation de l’école Ephphata, à Goma, les 104 élèves, dont 51 sourds-muets, communiquent par signes lors de la proclamation des résultats de la première période de l’année scolaire en cours. "Les élèves sourds se font acclamer", se félicite Luanda Batakomera, président du comité des élèves, lui-même malentendant. "Ces derniers temps, ils sont devenus plus compétitifs et plus confiants en eux-mêmes alors qu’il y a peu, durant les épreuves, ils tentaient toujours de jeter un coup d’œil sur la feuille de leurs camarades entendants", explique l’enseignant Gilbert Syahama. "Au début, le centre de récupération Ephphata était une école réservée uniquement aux sourds. Mais nous avons remarqué que c’était là le premier facteur de marginalisation de ces élèves, qui doivent pouvoir s’intégrer dans la société", rappelle John Gakuru, préfet de cette institution. Appliqué depuis trois ans au sein de l'école, ce système de mixité a apporté beaucoup d’amélioration. "Au cours de cette période, les élèves sourds se sont classés premiers dans toutes les classes, de la 1ère année à la 6e des humanités", précise Charmant Mututa, coordonnateur de cette école, installée dans la ville de Goma, au Nord-Kivu.

Une meilleure intégration
La communication par signes est un progrès pour tous les élèves, souffrant ou non de handicap auditif. Grâce à cet enseignement spécial, les personnes sourdes qui avaient des difficultés pour défendre leur cause dans des institutions judiciaires, peuvent se faire aider par quelqu’un qui, ayant suivi la même formation, leur sert d'interprète. "Après un long procès, au cours duquel j’avais du mal à me faire comprendre seul, j'ai pu récupérer, avec l'aide de ce camarade, la parcelle que j’avais héritée de mon feu père, longtemps confisquée par certains membres de ma famille", se réjouit une jeune fille en serrant dans ses bras celui qui l'a assistée tout au long du procès au tribunal de grande instance de Goma.
Au départ, l'attente de Jean-Paul, en s'inscrivant aux cours en langage des signes de l’Institut supérieur Alpha, de Goma, qui appartient au même centre, était seulement d'apprendre à mieux communiquer avec ses deux sœurs sourdes. Cette formation lui a apporté beaucoup plus, puisqu'il travaille désormais comme interprète dans une ONG de la place. "Aujourd’hui, je gagne raisonnablement ma vie grâce à ce métier", confie-t-il.
La maîtrise du langage des signes favorise également une meilleure intégration au sein des familles. Papa Batakomerwa, père de six enfants, dont un garçon sourd, en témoigne : "Avant, j’étais trop déçu qu'il soit sourd. Souvent nerveux, il se considérait comme incapable. Grâce à son école qui lui a appris à s'exprimer, il s'est intègré à la société. J'ai confiance en lui, car maintenant il assume certaines responsabilités familiales."

Soutenir les enseignants
Cependant, enseigner en combinant parole et signe est un exercice pénible pour les instituteurs. "La fatigue tient au manque d’équipements adéquats pour enseigner aux malentendants", se plaint Mowa Nzala, un enseignant. Toutefois, M. Bukondo Hangi, chef de bureau des services généraux au sein de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel du Nord-Kivu (EPSP/N-K) révèle que pour y remédier "l’EPSP/N-K s'est adjoint, début décembre, un département chargé de l’enseignement spécial" et que "bon nombre de projets sont en cours pour faciliter cette tâche". De son côté, le chef du service d’enseignement spécial de l'EPSP/Goma, M. Kamonyo, atteint de surdité, affirme que "ces projets sont déjà entre les mains des bailleurs de fonds pour soutenir les centres et écoles spécialisés en ce domaine."

10 février 2012

VIE D'UN ENFANT----VUE D'UN ADULTE

Goma : le rejet des filles mères

              pousse à l'avortement et à

              l'infanticide

(Syfia Grands-Lacs /RD Congo) L'irresponsabilité des auteurs de grossesse et la dureté de certains parents poussent des jeunes femmes à l'avortement clandestin voire à l'infanticide. La loi congolaise considère ces actes comme des crimes, mais dans les faits elle ne s'applique pas faute de moyens pour identifier leurs auteurs. Reportage à Goma.

"Une femme est venue ici avec des contractions. Nous l'avons assistée après son accouchement d'un bébé prématuré, mais elle a disparu dans la nature et nous ne l'avons jamais revue", raconte Daniel Chamungu, infirmier au centre de santé Konde à Goma, la capitale du Nord-Kivu. "Je tente de sauver cette enfant avec les moyens du bord, car ici nous n'avons pas de couveuse. En attendant qu'elle soit admise à l'hôpital, j'utilise des couvertures pour lui donner un peu de chaleur.", poursuit-il. Depuis ce témoignage, la petite fille a été transférée dans un grand hôpital de la place où elle est suivie par des médecins.
De plus en plus fréquents, les abandons d'enfants ternissent l'image du pays, de même que les avortements clandestins et les infanticides, considérés comme des crimes en RDC. Selon l'article 16 de la Constitution, "La personne humaine est sacrée. L'État a l'obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l'intégrité physique ainsi qu'au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l'ordre public, du droit d'autrui et de bonnes mœurs..."

Responsabilité partagée
Cependant la responsabilité de ces actes est partagée. La pauvreté pousse certaines filles, comme Ange, à la prostitution et les expose à des grossesses non désirées. "On n'a pas le choix, confie-t-elle. J'étais à bout du souffle. Mes parents n'étaient plus en mesure de payer mes études et d'assumer certains de mes besoins. Alors, je me suis mise à courir après les hommes et comme résultat, je suis tombée enceinte." "Cette grossesse n'a pas été bien accueillie par mes parents qui m'ont expulsée. Aujourd'hui, je me débrouille comme une femme seule", poursuit-elle.
Certains parents refusent, en effet, de prendre en charge leur fille avec leur enfant, prenant prétexte de la conjoncture économique. Gratien se montre très dur à l'égard des filles enceintes. "Souvent, elles ne mesurent pas la pauvreté que nous inflige notre gouvernement. Lorsqu'elles ramassent leur grossesse, elles doivent être conscientes des conséquences. Cette fille n'a pas sa place chez moi. Et je dois tout de suite la chasser, car cela m'apporterait trop de charges entre son entretien, sa grossesse et son enfant. Pour ça, je dis non !"
D'autres parents se montrent plus compatissants et condamnent un tel rejet. C'est le cas de Michel M., un père d'une cinquantaine d'années : "Au contraire, si ma fille tombait enceinte, je devrais m'interroger sur ma part de responsabilité dans tout cela. Nous ne devons pas chasser de nos maisons nos filles enceintes sous peine de gâcher leur vie. Si cela arrive, nous devons lui donner une chance de réorienter sa vie et aussi entourer l'enfant d'affection." Des propos qu'approuvent certaines filles mères : "Ce n'est pas un secret : est voleur celui qui se fait attraper. Nous qui avons eu cette mauvaise chance, nous sommes stigmatisées, mal aimées et rejetées. Certaines n'acceptent pas la honte et cherchent donc par tous les moyens à se débarrasser de ce fardeau afin de garder une place dans la société. Pour échapper à la stigmatisation dont nous souffrons que l'État autorise l'avortement !"

Recrudescence et impuissance
Les avortements clandestins se multiplient à Goma, où depuis plusieurs mois des fœtus ont été retrouvés dans des emballages en plastique sur la décharge publique. On en a dénombré 23 en l'espace de six mois. "Faute d'un recensement, nous sommes dans l'impossibilité de retrouver les auteurs de ces meurtres, regrette Festine Kabuo, chef du quartier Mapendo-Nord en commune de Goma, et on ne sait pas distinguer les jeunes filles délinquantes assimilées aux femmes libres."
Depuis décembre dernier, 11 fœtus ont été ramassés dans des caniveaux, et trois bébés étranglés retrouvés dans des poubelles publiques de certains quartiers de Goma : "Trop c'est trop ! lance un pasteur en herbe. Ils ont aussi droit à la vie. Notre constitution est claire : celles qui avortent sont assimilées à des meurtrières. Je demande à tout le monde de revenir à la raison, car 23 cas d'infanticide dans une ville cela me donne la chair de poule." Un avis que partage Joseph Makundi, coordonnateur de la protection civile en ville de Goma.
Malgré ces cris d'alarme, de nouveaux avortements clandestins continuent à être pratiqués et des fœtus découverts ici ou là. Des filles viennent aussi de Bukavu pour avorter clandestinement avec la complicité de collègues de Goma. Le 20 janvier, une jeune Bukavienne, qui venait d'avorter à quatre mois de grossesse, a failli se faire lapider par des habitants du quartier Rutoboko, à Goma. Elle n'a dû son salut qu'à l'intervention de la police.

10 février 2012

VIE D'UN ENFANT----VUE D'UN ADULTE

Kindu : les travaux forcés des écoliers

              profitent aux

              directeurs

Certains directeurs et enseignants de Kindu, au Maniema, font travailler leurs écoliers chez des particuliers pendant les heures des cours. Sous prétexte d'autofinancer leurs établissements, ils en profitent surtout pour se remplir les poches. Les Ong de défense des droits de l'enfant s'apprêtent à les traîner en justice.

"Mon enfant a été mordu par un serpent pendant les heures des cours", se plaint Thérèse Lukale, une mère d’écoliers de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema à l'est de la RD Congo. Il transportait des briques pour un particulier sur ordre d'un enseignant", dénonce-t-elle. D’autres écoliers sarclent des parcelles privées au lieu d’être en classe. Les récalcitrants s’exposent à des sanctions. "Ceux qui refusent ces travaux sont fouettés le lendemain matin", se plaint une gamine de neuf ans, inscrite en troisième année primaire. Comme d'autres chefs d’établissements, Amundala, le directeur adjoint de l’école primaire Atoko, dans la périphérie de Kindu, affirme que ces travaux manuels "sont des activités parascolaires acceptées par le règlement".
Les enseignants avec la complicité de leur directeur qui a été payé par des privés mettent à la disposition de ceux-ci des écoliers. "Dans les écoles implantées au village, ce sont les travaux champêtres qui priment : les écoliers passent plus d’heures au champ qu’en classe", dénonce Yafa Nalenge, un parent. Le vendredi et le samedi sont désormais des jours de travail à l'extérieur pour ces écoles. "J’ai menti au directeur, poursuit ce parent. Pour éviter que mon enfant transporte des briques : j’ai avisé son enseignant qu’il est maladif, inapte à faire ces travaux pour l’école." Mal informés, les parents ignorent les droits de leurs enfants et comment les faire respecter. Certains croient à tort que ces travaux manuels sont inscrits dans le programme scolaire. "Quand je voyais ces enfants travailler, je pensais que c'était dans le cadre des travaux manuels qu’ils font chaque semaine", reconnaît Wambisi Nalenge, un autre parent d’élèves.

Financer les écoles ou les enseignants ?
Pour Milanga Tabanabusoga, directeur titulaire de l’école primaire Atoko, ces travaux payés constituent un moyen d’autofinancement de l’école. Des directeurs d'école primaire de quartiers éloignés du centre-ville reconnaissent qu’ils proposent leurs écoliers aux particuliers comme main-d’œuvre. "Ces patrons nous paient 7 000 FC (7,77 $) par tas de 100 briques cuites transportées par les écoliers du four au chantier de construction", précise-t-il. Cet argent sert à autofinancer nos écoles…"
En fait, pour les directeurs comme pour les enseignants, faire travailler les écoliers est une occasion à ne pas rater. "Impayés, nous utilisons tous les moyens pour gagner ces petits sous", déclare l'un d'eux, qui garde l’anonymat. "Lorsque votre enfant est hospitalisé et qu’en même temps vous n’avez pas à manger pour les autres enfants", explique un autre enseignant, avec un salaire de 35 000FC (38 $ US) par mois, vous ne pouvez pas négliger cette opportunité", ajoute-t-il.
Certains directeurs d’école nient les faits. "Je ne sais pas pourquoi les ONG veulent s’occuper de ces cas, interroge le directeur de l’école primaire Luka. Nous ne faisons pas travailler les enfants ici à l’école. Ils viennent pour étudier. Nous avons nos salaires chaque fin du mois."
Cette situation préoccupe les Ong locales qui cherchent à protéger les droits des enfants. L’Ong Haki za Binadamu (Droits de l’homme : ndlr) a dénoncé ces abus à plusieurs reprises dans des communiqués de presse pour diffusion aux radios et alerté surtout les autorités locales, rappelle Raphaël Upelele, son coordonnateur. "Comme notre voix n’a pas été entendue, ajoute-t-il, nous comptons poursuivre en justice les directeurs d’école qui continuent cette pratique que la loi portant protection de l’enfant interdit."

5 février 2012

VIE D'UN ENFANT----VUE D'UN ADULTE

Les enfants des rues sont-ils une blessure de la société kinoise ?


Etatiques et non étatiques ont débattu à la Halle de la Gombe !
Kinshasa, le 02/02/2012
Lu et commente pour vous par: Don pour la Nation RDC.

Un grand débat intitulé ‘Les enfants des rues : une blessure de la société kinoise’ a mis face-à-face nombreux spectateurs et plusieurs intervenants étatiques et non étatiques, à la Halle de la Gombe, hier, mardi 31 janvier 2012. Animé par Alain-Claude Christian Djate Yodi, le débat autour de ce sujet social a été riche.

 Entre autres intervenants qui y ont cogité, il y a eu Marie-Thérèse Olenga, le Ministre provincial en charge de l’Information ; Mme Fanie Kamweni, éducatrice sociale de la Communauté du Chemin Neuf ; le Juge Daudet Mputu Ilua, Président du Tribunal pour Enfants de Kinshasa ; le Professeur Florentin Azia, Chef du Département orientation scolaire à l’UPN, et M. Rémi Mafu, le Coordonnateur Général du REEJER.

Vu l’importance du débat, les causes, l’évolution, les méfaits du phénomène ‘enfants des rues’ et les efforts consentis pour le maîtriser ont été passé au crible et chaque participant a abordé un angle qui lui est familier. Par exemple, parmi les causes qui font que les enfants aillent vivre dans la rue, on a évoqué le phénomène ‘enfants sorciers’, le divorce, la perte d’un parent et bien d’autres causes.

A propos, le Professeur Florentin Azia a abordé l’aspect psychologique du sujet. En ce qui concerne Madame Olenga, elle a expliqué comment le gouvernement provincial s’emploie, en utilisant plusieurs politiques, en vue soit d’occuper les enfants de la rue soit de les réinsérer familialement. Par exemple, Mme le ministre a indiqué que bien d’enfants de la rue sont orientés vers l’INPP pour la formation professionnelle. D’autres par ailleurs, a-t-elle expliqué, sont encadrés dans les centres de promotion agricole, à part ceux qui sont payés comme journalier pour s’occuper de la salubrité quotidienne de la ville de Kinshasa. A entendre Mme Olenga Kalonda, plus de 2600 personnes ont été réinsérées familialement.

Pour sa part, Madame Fanie Kamweni a expliqué les efforts qu’ils consentent dans l’encadrement de ces enfants et ce qu’ils ont fait pour la réinsertion de certains d’entre eux. A la Communauté du Chemin Neuf (Ndako ya biso), leur ONG, ils ont notamment créé des ateliers pour la formation en menuiserie, ajustage et coupe et couture, en plus des centres d’hébergement de ces enfants sans toit. Mme Fanie Kamweni a, en outre, expliqué beaucoup d’autres choses sur la guidance parentale et la guidance psychosociale. Voire même, dans certains cas, ils offrent, si c’est un problème de loyer ou ressources financières, une garantie locative ou un capital pour le petit commerce.

 Malheureusement, on parle actuellement non seulement des enfants de la rue, mais aussi des parents dans la rue parce que, généralement, ceux qui sont appelés enfants de la rue finissent par devenir père ou mère, dans la rue. Le phénomène prend de l’ampleur. A ce niveau, vivre dans la rue devient un statut social.

 Le Juge Daudet Mputu Ilua quant à lui, en sa qualité de Président du Tribunal pour Enfants de Kinshasa, a abordé le sujet par rapport à son ressort. Le REEJER a été représenté par M. Rémi Mafu. Ce dernier a donné les statistiques relevées dans ce domaine. Pour rappel, le REEJER collabore avec beaucoup de bailleurs de fonds. Parmi les nombreux représentants des bailleurs de fonds qui étaient présents au débat, il y a eu Virginie de l’Agence Française de Développement (AFD). Joseph Gitega, un rwandais venu de Kigali et qui travaille dans ce secteur, a partagé l’expérience de son pays. Pour lui, au Rwanda, son pays, une trentaine d’organisations travaillent avec le gouvernement en synergie. Le gouvernement identifie les enfants de la rue et les remet aux Organisations Non Gouvernementales qui s’en occupent.

Il faut dire que les gens de tous les domaines et les journalistes étaient venus assister à ce grand débat. Les spectateurs ont posé beaucoup de questions, chacun par rapport à son domaine. Les expatriés ont également répondu en masse au rendez-vous. A la prochaine c’est-à-dire le 28 février prochain, il y aura un autre débat à l’Institut Français (La Halle de la Gombe). Cette fois-là, la cogitation tournera sur la femme congolaise. Commencé à 18h45 minutes, le débat a pris fin à 21h00.

1------Le gouvernement------

2......Partenaires sociales

 3___Les causes_Evolution

 4>>>>Les solutions mesures et structures mises en place par le gouvernement???

 

 

La Pros.

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5 février 2012

VIE D'UN ENFANT----VUE D'UN ADULTE

 


Des enfants de rue dit "shégués".

Environ trois mille nouveaux enfants gagnent chaque année les rues de Kinshasa, a estimé un panel de cinq experts, au cours d’une conférence débat sur «les enfants des rues : une blessure de la société kinoise»,organisée à la halle de la Gombe, a-t-on appris jeudi 2 février à l’ACP.

 Selon la source, les experts qui ont estimé le nombre de ces jeunes, autour de 25000 parmi lesquels 14000 âgés de moins de 18 ans et 1/4 de cette population composé des filles, ont souligné que ce phénomène prend de l’ampleur au point de constituer une bombe à retardement pour la société kinoise.

Après avoir catégorisé ces individus en groupes d’enfants à la rue, enfants dans la rue, enfants des rues ainsi que des désœuvrés et des mendiants, ces experts ont relevé que les causes de cette calamité sont entre autres la misère, le divorce et la prolifération des églises de réveil à la base « des enfants sorciers ».

La même source a noté que pour ces experts, l’application effective de la loi sur la protection de l’enfant et la prise en charge en amont et en aval ,de ce dernier par l’Etat congolais, les parents et les autres partenaires, font partie des pistes des solutions à ce fléau ,difficile à juguler mais pas impossible à éradiquer.

 

(ACP)

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